C'est pourquoi, les rares spéculations sur les univers, matériel et spirituel, qu'ils confièrent à l'écriture, ne peuvent mettre la postérité à même de les juger correctement, même si les vandales chrétiens des premiers siècles, les croisés venus après eux, et les fanatiques du moyen âge n'avaient pas détruit la majeure partie de ce qui restait de la Bibliothèque d'Alexandrie, et de ses écoles postérieures. Le professeur Draper nous apprend que le Cardinal Ximenes, à lui seul, "fit livrer aux flammes, sur les places publiques de Grenade, 80.000 manuscrits Arabes, dont un grand nombre étaient des traductions d'auteurs classiques". Dans les bibliothèques du Vatican, des passages entiers de traités précieux des anciens ont été trouvés, grattés et effacés, uniquement dans le but de les remplacer par quelques absurdes psalmodies !