« Humble dans mon corps, le matin se glisse:
l’odeur du café, du pain grillé,
tout ce temps entre nos mains
et je songe aux pommes de Césanne
sur la table, sereines, impérissables.
Le vent commence à froisser le jour
et pendant que je retourne à l’intérieur
des volées de mots s’agitent , bientôt
se posent sur des lignes compactes .
Je vois surgir le reflet de ton visage
la vie- tout ce temps -
s’ancre , comme un bateau enfin prêt
à affronter le voyage » .