Ce qu’il me revenait d’expliquer à ces jeunes musiciens, après ces années d’examens, d’évaluations, de concours où on leur demandait d’abord d’être des athlètes du clavier, c’est qu’il fallait accepter de se présenter humble et nu devant la musique. Que le prix à payer était lourd d’impudeur, exorbitant par moments. Mais qu’on n’avait pas le choix.
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