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Note moyenne 3.97 /5 (sur 2058 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , 1971
Biographie :

Hélène Gestern est une écrivaine française.

Elle est également enseignante-chercheuse à l'Université, où elle est rattachée à un laboratoire spécialisé dans l'étude du lexique.

Son premier roman "Eux sur la photo" relate une enquête menée par deux personnages à la recherche de l’histoire de leurs parents, à partir de quelques photographies. Ce roman, traduit en anglais et en italien, a reçu le Prix "Coup de cœur des lycéens" de la Fondation Prince Pierre de Monaco, le Prix René-Fallet et le Prix premier roman de Culture et bibliothèques pour tous de la Sarthe.

Dans "Portrait d’après blessure", publié en 2014, Hélène Gestern s'interroge sur le droit à l’image.

"L’odeur de la forêt", publié en 2016, est une enquête menée par une historienne de la photographie à propos des lettres et de l'album photographique d'un soldat de la Première Guerre mondiale. Le livre a été traduit en allemand et en espagnol.

"L’eau qui dort", publié en 2018, raconte l'histoire d'un représentant de commerce qui disparaît sans laisser de traces.

En 2022, "555" reçoit le Grand prix RTL-Lire.
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Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque samedi à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • Créatures du petit pays de Juhea Kim et Anne-Sylvie Homassel aux éditions Presses de la Cité https://www.lagriffenoire.com/creatures-du-petit-pays-1.html • Filles de la mer de Mary-Lynn Bracht et Sarah Tardy aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/filles-de-la-mer-1.html • Western de Maria Pourchet aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/western.html • En garde de Amélie Cordonnier aux éditions Flammarion https://www.lagriffenoire.com/en-garde.html • Âme brisée de Akira Mizubayashi aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/ame-brisee-1.html • 555 de Hélène Gestern aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/555.html • L'Air était tout en feu de Camille Pascal aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/l-air-etait-tout-en-feu-2.html • Herr Gable de Jean-Baptiste Lentéric aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/herr-gable-1.html • le Festin de Margaret Kennedy et Denise van Moppè aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/le-festin-1.html • Jeanne du Barry: Une ambition au féminin de Emmanuel de Waresquiel aux éditions Tallandier https://www.lagriffenoire.com/jeanne-du-barry-une-ambition-au-feminin.html • Femme portant un fusil de Sophie Pointurier de Sophie Pointurier aux éditions HarperCollins https://www.lagriffenoire.com/femme-portant-un-fusil.html • Les Petits Farceurs - Rentrée littéraire 2023 de Louis-Henri de la Rochefoucauld aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/les-petits-farceurs.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #sudradio #conseillecture #editionspressesdelacite #editionspocket #editionsstock #editionsflammarion #editionsfolio #editionsarlea #editionspocket #editionsfolio #editionstallandier #editionsharpercollins #editionsrobertlaffont

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Citations et extraits (435) Voir plus Ajouter une citation
Car être musicien, avant d’affronter la scène, les feux de la rampe, le public, c’est cela, avant tout : s’asseoir devant son instrument, aligner les notes pendant des heures, chaque jour, chaque semaine que Dieu fait, et nourrir l’illusion de toucher, de temps en temps, à une éphémère perfection.
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À quoi sert la musique, si ce n’est à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
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C’est pour cette raison que je me suis décidée à téléphoner à mon ex-mari, Christophe, et que je l'ai l'invité à prendre un café place de la Sorbonne. Bien que je sois, comme chaque fois, un peu embarrassée à l'idée de le revoir.

Notre divorce demeure une énigme à nos propres yeux, puisque notre entente a été excellente durant les douze années de notre mariage. Simplement, je m'étais mise à souffrir d'une fatigue intérieure de plus en plus écrasante, une dépression inexpliquée qui rendait difficile jusqu'à la coexistence avec mon mari.

Notre incapacité à avoir des enfants y a peut-être eu sa part ; mais ni lui ni moi n'avions jamais cherché à savoir d'où venait le problème, préférant différer sans cesse un projet d'adoption devenu de plus en plus hypothétique. J’ai fini par demander la séparation et Christophe en a été affecté. Mais il m’a avoué après coup en avoir éprouvé, aussi, du soulagement, ce que je peux comprendre.

En attendant, je porte encore son nom, ce qui est, dirons-nous, notre façon de rester liés.
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Blanche avait continué à vivre ici à l'issue de la guerre, comme j’avais continué à vivre à Paris : là sans y être. Mais elle avait déserté, de plus en plus souvent, ce lieu réceptacle de trop de larmes, d'attentes et de chagrin, au profit d'un autre, dont elle avait fabriqué la réplique inoffensive. Et cette petite maison au bout d'un chemin arboré, non loin du cours paisible d'une rivière, vierge de la guerre et du deuil, lui permettait d y trouver, sinon l'oubli, du moins une forme de repos de la mémoire.

La même que j'étais venue y chercher, presque cent ans plus tard, pour des raisons qui n étaient, au fond, pas si différentes des siennes.
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Pour les vacances, Irene n’a jamais tenu parole. Et quand un accident de voiture l'a emportée, à l'âge de trente-six ans, laissant mon père incrédule et son second mari anéanti, mon frère et moi n’avions toujours pas mis les pieds dans sa maison romaine.

Malgré tout, je suis certaine qu'elle était sincère quand elle nous faisait ses promesses, et qu'elle aurait aimé avoir le temps de mieux nous connaître. Il n’y avait aucune méchanceté, aucune sécheresse de cœur chez ma mère. Juste l'égoïsme des grands artistes, et un oubli total de ce qui n’était pas la musique.

Et il se trouve que nous, ses enfants, nous n’étions pas la musique.
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Depuis toujours, je suis fasciné par les musiciens. J’ai beau savoir que leur technique, leur virtuosité sont le fruit d’heures de pratique et de milliers d’exercices enchaînés, pour moi, ce sont des magiciens, des prestidigitateurs. Je regarde leurs doigts courir à une vitesse surnaturelle sur le clavier et, chaque fois, j’ai l’impression d’assister à un miracle.
(pages 37-38)
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- Laurence... écoute-moi. Tout ce que tu sais de cette époque, tu l'as lu dans des bouquins écrits par des gens qui ont la nostalgie de leur jeunesse. À les entendre, ils étaient tous des héros, icônes de la liberté et patati et patata.

Tu parles... La moitié de ces gens-là étaient des imposteurs, l'autre des cinglés ou des délinquants. Des enfants de bonne famille trop gâtés qui piquaient leur petite crise révolutionnaire. Certains n’étaient là que pour faire le coup de poing. Ils étaient fascinés par la violence.

Zorgen était le gourou dont ils avaient besoin, et ils se seraient fichus dans la Seine avec des cailloux dans les poches s'il le leur avait demandé.
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- Vous avez lu le manifeste de Guillermo Zorgen ?

- Oui, à la BnF.

- Ça vous aura donné une idée. Un mélange de prose échevelée à la Lautréamont et de la langue de bois, que dis-je, la langue de béton des pires gazettes maoïstes. Ajoutez-y des fragments de marxisme et des appels au meurtre exaltés, une pincée de métaphores christiques, et vous obtenez le style inimitable de Guillermo Zorgen. De la bouillie pour les chats.
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Il faut dire que ma mère n’a pas ce qu'il est convenu d'appeler un caractère facile. Elle est entière, angoissée, prompte à la colère. Sa violence pouvait, et peut encore, exploser en geysers pour une mauvaise note, une fourchette tombée à terre ou une paire de chaussures mal rangée. Ce qui ne l'a jamais empêchée d'être présente, et parfois affectueuse. Jacques, mon père, est tout l'inverse : peu démonstratif, une eau qui dort. Je lui sais cependant gré d'avoir toujours été là pour intervenir lorsque des mots tranchants, trop grands pour mon âge, commençaient à rebondir autour de la table.

Entre ces deux-là, mon enfance n'avait été ni heureuse ni malheureuse. Mais elle avait été longue.
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À quoi sert la musique, si ce n’est pas à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
(page 330)
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