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Citation de OlivierMaldent


Le terrible Fréron poursuit (...) le fertile Voltaire de ses dénonciations [de plagiat], comparaisons à l'appui : 'Zadig' est tiré selon lui d'un roman de 1716, traduit du persan sous le titre 'Le Voyage et les aventures de trois princes de Sarendip' ; 'Brutus' serait inspiré de 'Brutus', tragédie de Catherine Bernard. Voltaire en aurait pris les personnages, les noms et les effets scéniques. Fréron guette sa proie, mais Voltaire se venge, épigramme à l'appui :

L'autre jour au fond d'un vallon
Un serpent mordit Jean Fréron
Devinez ce qu'il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva.

Mais l'incorrigible Voltaire ne fait en se défendant que commettre un nouveau plagiat, puisqu'il copie un distique latin de l''Epigrammatum delectus', traduit par on ne sait qui et publié en 1659 :

Un gros serpent mordit Aurelle
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Qu'Aurelle en mourût ? – Bagatelle !
Ce fut le serpent qui creva.
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