Je n’ai jamais su ce qu’était le bonheur. J’ai tenté d’apprendre maintes fois, j’ai toujours échoué. Je fais partie de ces êtres qui ne sont pas nés pour gagner. Perdre, perdre, toujours perdre, au point de me retrouver seule. Même toi, je t’ai perdu. Volontairement sans doute, mats perdu quand même. Et pourtant, si tu savais comme j’avais envie de t’aimer. Je t’ai donné mon sang, pas mes folles pensées, Dieu merci. Tu as grandi sans moi et je suis fière de toi. Ton père a réussi ce qu’on ne m’a pas appris. Donner de l’amour, pour en recevoir. Une leçon de vie qu’on n’apprend pas à l’agonie.