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Citation de davidsk81


L'aube
(La madrugada, 1917)

Tourne la nuit aux aiguilles
de la triste et lourde
horloge du clocher.
Roule la peine d'un tramway
qui solitaire s'habille
de mélancolie bleue...

Un soupçon de brouillard
entoure le café
de fine pénombre...
Pleure la nuit qui agonise.
Où je vais?... Ce que je cherche?...
Je ne sais pas... ne sais pas...

Peut-être Margot qui fut,
triste et lointaine,
la trêve de mon cafard?
Est-ce sa vieille fenêtre?
Est-ce sa voix qui m'appelle?
Est-ce l'ami vaincu
qui, hier même,
m'embrassait en pleurant?
Je ne sais où je vais, cherche sans cesse
Ce que je dois trouver dans ta pénombre...

Je veux traverser l'aube,
cherchant dans la brume
celle que je ne peux oublier...
Vieux éclairs d'ennui ;
la lumière de l'aube vibre
et meurt en moi.

Sortilège où me plongent
la lune d'argent
et le café louche...
Pleure la nuit dans la rosée.
Ce que je suis?... Ce que je cherche?...
Je ne sais pas... ne sais pas...
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