L'étude des rapports de l'estampe japonaise et de la peinture occidentale nous montre l'importance et l'intérêt de ces relations en plein XIXe siècle: peut-être même ne furent-elles jamais plus actives qu'alors. On se l'explique aisément, si l'on pense que le Japon, longtemps fermé à l'étranger par la politique exclusivité des Tokougawa, s'est ouvert à nous peu de temps avant la restauration de 1868; qu'une transformation sociale considérable a eu pour conséquences une rupture provisoire avec les traditions et les formules du passé et la dispersion au loin d'un grand nombre d'œuvres ou d'objets chargés d'une signification ancienne.