L'étude des rapports de l'estampe japonaise et de la peinture occidentale nous montre l'importance et l'intérêt de ces relations en plein XIXe siècle: peut-être même ne furent-elles jamais plus actives qu'alors. On se l'explique aisément, si l'on pense que le Japon, longtemps fermé à l'étranger par la politique exclusivité des Tokougawa, s'est ouvert à nous peu de temps avant la restauration de 1868; qu'une transformation sociale considérable a eu pour conséquences une rupture provisoire avec les traditions et les formules du passé et la dispersion au loin d'un grand nombre d'œuvres ou d'objets chargés d'une signification ancienne.
On s'est longtemps représenté l'Europe et l'Asie comme deux mondes évoluant à part, fermés l'un à l'autre par des barrières infranchissables, modelant chacun pour son compte des dieux, une métaphysique, une éthique, un art qui s'opposent dans leur forme et dans leur principe. Les résultats acquis depuis un demi siècle par les études orientales nous montrent au contraire qu'elles ont eu de tout temps des relations actives, se sont plus ou moins connues et se sont fait aussi réciproquement des emprunts.
L'étude des rapports de l'estampe japonaise et de la peinture occidentale nous montre l'importance et l'intérêt de ces relations en plein XIXe siècle: peut-être même ne furent-elles jamais plus actives qu'alors. On se l'explique aisément, si l'on pense que le Japon, longtemps fermé à l'étranger par la politique exclusiviste des Tokougawa, s'est ouvert à nous peu de temps avant la restauration de 1868; qu'une transformation sociale considérable a eu pour conséquences une rupture provisoire avec les traditions et les formules du passé et la dispersion au loin d'un grand nombre d'oeuvres ou d'objets chargés d'une signification ancienne.