Nationalité : France
Né(e) à : Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) , le 4/12/1905
Mort(e) à : Rennes , le 15/06/1987
Biographie :
Henri Fréville, né le 4 décembre 1905 à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) et mort le 15 juin 1987 à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un professeur d'histoire, résistant, homme politique et écrivain français.
Il fut professeur agrégé d'histoire au lycée Chateaubriand à Rennes à partir de 1932. Il enseigna de 1949 à 1971 l'Histoire moderne à la Faculté de lettres de Rennes, devenue l'Université Rennes II. Il fonda par ailleurs l'Institut armoricain de recherches historiques.
À la Libération, il fut le directeur de cabinet de Victor Le Gorgeu, Commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons.
Il fut maire (MRP) de Rennes de 1953 à 1977, président du conseil général d'Ille-et-Vilaine de 1966 à 1976, député de la 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine de 1958 à 1968, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1970 à 1977. Il fut la cible d'un attentat du FLB, le 26 août 1975[2].
Auteur de nombreux ouvrages d'histoire, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic.
Le 10 mai 1993, la ville de Rennes lui dédia l'avenue de Crimée, rebaptisée avenue Henri-Fréville. La station du métro de Rennes (ligne A) qui s'y trouve possède également son nom.