– Vous n'avez rien pour moi ?
– Laissez – moi votre adresse, je vous écrirai…
Je vous écrirai. Ça, c'est la formule dont on se sert pour faire comprendre poliment aux demandeurs que le couloir est à gauche et que la porte de sortie est au fond… à droite.
La liberté c'est un peu comme l'argent. Il ne suffit pas d'être riche pour savoir dépenser. Ce serait trop facile. Et trop injuste.
Il faut aussi avoir ce qui ne s'achète pas : de l'imagination. Autrement on crève sur son or sans en avoir profité.
Comme un pauvre !
Pour nous la liberté n'est pas un exercice d'assouplissement : c'est un état d'esprit. On n'apprend pas la liberté. On le sait par cœur. C'est l'esclavage qui s'enseigne. Mais les français sont de mauvais élèves.