Avec le temps, je me demande, sans avoir la moindre preuve pour étayer mon affirmation, s’il n’existait pas un réseau informel, qui veillait à procurer aux coloniaux, civils ou militaires, qui venaient en Afrique sans conjointe, des ménagères, noires ou métisses, chargées de peupler leur solitude. Mon raisonnement est le résultat de simples spéculations logiques. L’enfant, comme on me l’a appris, n’a pas à juger ses parents.