Quelqu'un pourrait répondre aux attaques dont les « impressionnistes » sont l'objet : Zola. Mais Zola ne s'intéresse plus à la peinture ni à ceux pour lesquels il a naguère bataillé. S'il passe dans les salles du boulevard des Capucines, c'est uniquement pour y prendre des notes qui, un jour, lui serviront à nourrir ce roman dont Cézanne sera le héros, c'est uniquement pour y observer la foule riante et sotte dont il croque sur le vif les réactions : « On se poussait du coude, on se tordait... Chaque toile avait son succès, des gens s'appelaient de loin pour en montrer une bonne, continuellement des mots d'esprit circulaient de bouche en bouche...