Mais alors que, dans les affaires russes, sa volonté est souveraine, dans les affaires européennes il doit compter avec celle d'autrui. Et cette limitation des pouvoirs, si elle semble naturelle à un président de la République, est difficilement concevable pour un monarque de droit divin. Le premier mérite d'Alexandre III serait-il d'avoir compris à temps que la sévérité à l'intérieur des frontières n'exclut pas le respect des idées et des lois en usage dans les pays voisins ?