Citation de BVIALLET
Conditions atmosphériques mises à part, déclarait le grand spécialiste de l'Himalaya, l 'expédition actuelle a plus de chances de succès qu'aucune de celles qui l'ont précédée.
Elle a été équipée avec le plus grand soin. L'expérience acquise depuis des années et les progrès réalisés récemment dans la fabrication du matériel ont permis d'employer un équipement bien supérieur à celui utilisé avant guerre. L'équipement à oxygène, bien que loin d'être parfait, est cependant de cent pour cent supérieur à tout ce qui a été utilisé jusqu'à présent. La route sud n'est pas sans présenter des inconvénients. Sans toutefois constituer une difficulté sérieuse d'escalade, les chutes de séracs n'en sont pas moins un obstacle et un danger virtuel. Les pentes de neige aboutissant au Col Sud sont longues et exposées. Pour peu que les vents d'hiver les aient balayées – ce qui est probable -, elles exigeront un gros effort d'escalade.
Mais ce n'est pas avant d'avoir atteint l'altitude de 8000 mètres que les alpinistes devront faire face aux dangers mortels du manque d'oxygène. L'avantage capital pour la nouvelle expédition de posséder un équipement à oxygène supérieur jouera particulièrement à ce moment-là. Les derniers neuf cent mètres de l'ascension sont, sur la plus grande partie du parcours, relativement aisés.
Elle a été équipée avec le plus grand soin. L'expérience acquise depuis des années et les progrès réalisés récemment dans la fabrication du matériel ont permis d'employer un équipement bien supérieur à celui utilisé avant guerre. L'équipement à oxygène, bien que loin d'être parfait, est cependant de cent pour cent supérieur à tout ce qui a été utilisé jusqu'à présent. La route sud n'est pas sans présenter des inconvénients. Sans toutefois constituer une difficulté sérieuse d'escalade, les chutes de séracs n'en sont pas moins un obstacle et un danger virtuel. Les pentes de neige aboutissant au Col Sud sont longues et exposées. Pour peu que les vents d'hiver les aient balayées – ce qui est probable -, elles exigeront un gros effort d'escalade.
Mais ce n'est pas avant d'avoir atteint l'altitude de 8000 mètres que les alpinistes devront faire face aux dangers mortels du manque d'oxygène. L'avantage capital pour la nouvelle expédition de posséder un équipement à oxygène supérieur jouera particulièrement à ce moment-là. Les derniers neuf cent mètres de l'ascension sont, sur la plus grande partie du parcours, relativement aisés.
