La guerre a plus ou moins désaxé tout le monde. Ce n'est pas le moindre de ses bouleversements. Personne n'est revenu aux jours d'autrefois. Elle a été la grande coupure entre un passé aboli et un avenir incertain. Si tous les désaxés divorçaient, mon pauvre ami, il n'y aurait plus de familles en France, ni ailleurs. La sagesse est d'accepter et de reconstruire peu à peu son foyer comme on rebâtit en ce moment les régions dévastées.