Ne comprenant plus [les faits religieux], on les projette. Les effets perturbateurs sont attribués à quelque volonté mauvaise extérieure à nous-mêmes, de préférence celle du voisin. D’où les illusions collectives, les appétits de révolutions et les frémissements guerriers, bref toutes les psychoses de masses. Si la folie consiste à être possédé par un contenu inconscient non assimilé, quel espoir d’assimilation subsisterait encore, lorsque, précisément, la conscience nie l’existence de tels contenus ?