Henri Torgue est un pianiste de concert de formation classique basé à Grenoble, France.
Dans les années 1970, sous le nom de Henry Skoff-Torgue, il enregistre quelques albums de musique instrumentale construits autour de l'orgue dans un cadre contemporain. Son premier album "Souvenirs des Cités crépusculaires" en 1976 est un album sobre qui rappelle vaguement Terry Riley. Il semble qu'il n'ait pas été satisfait par cet enregistrement car il le réenregistre trois ans plus tard, en même temps que « Compartiment Fuchsia » - les deux albums mettant en vedette l'orgue et le synthétiseur, mélangeant des éléments classiques et de programmation dans un nouveau style unique.
Après la fondation du groupe Emile Dubois en 1979, il revint à son travail sous le nom d'Henry Torgue ou tout simplement Torgue et développe un nouveau langage musical, composant et jouant de la musique pour la danse, les films et vidéos de Jean-Claude Gallotta, et des créations pour d'autres sommités de la danse et du théâtre tels que Carolyn Carlson et Philippe Genty.
Dans une perspective plus directement politique, la pop-music représente l'expression massive du courant contre-culturel qui veut se distinguer des organisations politiques traditionnelles et refuse toute institutionnalisation.
Y a-t-il persistance du message de révolte quand celui-ci devient source de profit et passe par l'intermédiaire du système qu'il condamne ? En un mot, la pop-music est-elle révolutionnaire ?
De la même façon qu'elle utilise chaque instrument, la pop-music ne sélectionne pas une façon particulière de chanter, mais admet toutes les variations possibles de la voix humaine. Ainsi les vocalistes pop s'inspirent-ils librement du courant de leur choix. Comme les instruments, le chant ne se voue pas à une esthétique de la pureté, mais à la puissance de l'expression.