Toute la nuit, le vent s’abat sur nous par rafales rageuses faisant vibrer le navire ; je dors mal, craignant toujours que l’encre chasse, malgré qu’elle soit bien enfoncée dans le sable du rivage. Il serait peu agréable de partir en dérive de notre abri pour aller bourlinguer dans une nuit noire.
Aussitôt que l’aube commence à blanchir le ciel, nous appareillons sous un simple foc, car le vent sera violent aujourd’hui.