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Citation de herve_14


Madame Bai regagna la gare. Elle ouvrit la barrière et pénétra sur le quai. Il était désert et le silence y était tel qu'on entendait le murmure des deux fils télégraphiques. Madame Bai s'assit sur le banc devant la porte. Les mains posées sur les genoux, elle regardait les champs. Elle restait facilement assise ainsi, Madame Bai, quand elle trouvait une chaise, un banc ou une marche d'escalier. Elle regardait les champs, les grands terrains labourés et, plus loin, les prés. Le ciel bleu tendre était sans un nuage. Son regard ne s'arrêtait que sur l'église de la paroisse voisine. On l'apercevait à l'horizon, avec ses dentelures et son clocher. Madame Bai eut froid et se leva. Elle marcha vers la haie du jardin, regarda par-dessus, ouvrit la grille et entra. Le jardin formait un triangle le long de la voie ferrée. A l'entrée se trouvait le potager, au fond une pelouse avec de grands rosiers qui poussaient devant la tonnelle, sous les sureaux. Elle contempla les rosiers ; il y avait encore quelques boutons. Ils avaient fleuri abondamment tout l'été. Bientôt il faudrait les couvrir.
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