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Citations de Herman Bang (17)


Les gens sont toujours attentionnés à l'égard de ceux qui sont au-dessus d'eux, commenta Mme Brandt.
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"Nous souffrons et nous faisons souffrir les autres. Nous n'en savons pas davantage."
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Karl fixait la flamme des bougies déjà presque consummées.
-Vivre, ça coûte fichtrement cher, fit-il soudain.
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C'est le roman d'amour le plus triste de tous les temps, et nous avons conservé dans nos coeurs la mélancolie de son chant.
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Cela ne doit pas être simple de remanier toute une ville ...en spéculant.
Vous voulez dire "rénover"! Il avança un peu. Savez vous que, moi aussi, j'ai écrit. J'ai même édité un recueil de nouvelles quand j'avais vingt trois ans, sous un pseudonyme. Maintenant, j'écris des projets. Bon... Peut être... Avons nous trop d'artistes...En affaires également.
Nous enfournons des pains trop gros dans des fours trop petits...On est trop nombreux à piocher dans le même capital et à picorer dans la même ville.
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e regarde les étoiles, là-haut -il se tut un instant avant de poursuivre : Quand j'étais jeune, je les regardais parce que je voulais les arracher au firmament. Aujourd'hui je les regarde pour apprendre la patience.
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La terre peut supporter beaucoup de folie sans s'arrêter de tourner.
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Madame s'imagine t elle vraiment que les bancs des églises ne sont que les blanchisseries de la conscience?
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-Dites-moi docteur, que devrait-on faire du genre humain ?
Quam sifflota.
-Aucune idée. Du moins devrait-on traiter certains specimens comme on traite les étalons, en les transformant en hongres qui tirent paisiblement leur charrette. De cette manière, reprit-il après un nouveau silence, on se rapprocherait d'un but hautement louable : alléger le poids de la population sur cette terre.
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Quand le premier émoi sérieux se meurt dans le cœur d'une femme, tout comme une anémone précoce que le gel tue sans pitié, l'été peut parfaitement revenir dans sa vie, elle peut être heureuse avec cet amour d'été ; mais elle n'oubliera jamais cette nuit de gel au seuil du printemps.
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« Mais vous êtes trop indulgente, Ida. […] Vous devriez exiger beaucoup plus. […] Je veux dire, de la vie. » (p. 191)
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– Mais la vie, de toute façon, on n’y peut rien ?
– Si… enfin…
– Je veux dire… expliqua Ida qui semblait toujours hésitante lorsqu’il s’agissait d’exprimer une opinion. De toute manière, on fait ce qu’on doit faire…
(p. 74, Partie 1).
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"à ce moment, il éprouva un dégoût violent et infini pour ce corps de femme, de l'aversion, de la répugnance à ce contact - celui du corps d'une autre femme qu'il aimait."
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Madame Bai regagna la gare. Elle ouvrit la barrière et pénétra sur le quai. Il était désert et le silence y était tel qu'on entendait le murmure des deux fils télégraphiques. Madame Bai s'assit sur le banc devant la porte. Les mains posées sur les genoux, elle regardait les champs. Elle restait facilement assise ainsi, Madame Bai, quand elle trouvait une chaise, un banc ou une marche d'escalier. Elle regardait les champs, les grands terrains labourés et, plus loin, les prés. Le ciel bleu tendre était sans un nuage. Son regard ne s'arrêtait que sur l'église de la paroisse voisine. On l'apercevait à l'horizon, avec ses dentelures et son clocher. Madame Bai eut froid et se leva. Elle marcha vers la haie du jardin, regarda par-dessus, ouvrit la grille et entra. Le jardin formait un triangle le long de la voie ferrée. A l'entrée se trouvait le potager, au fond une pelouse avec de grands rosiers qui poussaient devant la tonnelle, sous les sureaux. Elle contempla les rosiers ; il y avait encore quelques boutons. Ils avaient fleuri abondamment tout l'été. Bientôt il faudrait les couvrir.
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Elle est vraiment gentille, reprit Mme Mourier, mue par un vague sentiment de pitié, dû peut-être à l’air du vieillissement qui émanait d’Ida : c’était comme si la robe jaune était soudain devenue trop ample, comme si le corps paré de ce vêtement était dépourvu de vie, comme si les cheveux frisés au-dessus du front étroit n’étaient qu’un postiche...
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« Le reste de l’enfance d’Ida se passa en ville. Vint la confirmation, puis la première année, celle de la prime jeunesse, lumineuse, suivie de celle de la maladie. Elle inaugura une époque qui n’en finissait plus. » (p. 82)
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Le jour commençait à poindre lorsqu'ils se séparèrent. Mais dans tous les recoins de l'escalier, dans le jardin devant la maison silencieuse - cette demeure aristocratique et digne avec ses fenêtres voilées - ils prolongèrent les heures intenses de leurs rendez-vous, tandis qu'elle ne faisait que répéter les quatre mêmes mots qui étaient en quelque sorte devenus le refrain de leur amour, un amour dont la seule essence était l'instinct:
- Que tu es bête!
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