AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de SZRAMOWO


PRESSENTIMENTS
(1860)
Quand les nuages océaniques balaient de leurs orages
Les collines dans les terres à la fin brune de l’automne,
Que l’horreur gagne les vallées détrempées
Et que le clocher s’effondre et s’écrase dans la ville,
Je médite sur les maux de mon pays –
La tempête qui déferle du désert du Temps
Sur le plus noble espoir du monde lié au pire crime de l’homme.
La face obscure de la Nature se révèle à présent –
(Ah ! l’allègre optimisme découragé, enfui) –
Un enfant pourrait lire le front maussade
De cette noire montagne esseulée.
À grands bruits les torrents se ruent dans les ravins,
Et des tempêtes se forment derrière l’orage que nous essuyons :
Le sapin frémit dans le chevron et le chêne dans l’étrave.
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}