Les ifs obèses faisaient leurs bouddhas, assis dans l’impur gazon d’automne. Je donnai une tape amicale sur la fesse d’une nymphe qui se lavait les pieds depuis deux cents ans dans une vasque de marbre. Déjà nous grimpions les marches de l’escalier moussu, bordé d’un précieux mur de buis que Mme de la Haye était justement en train de rectifier, au millimètre près, avec ses ciseaux à dentelle. [•••] Rien qu’à la façon dont elle taillait ses buis, en croupionnant solennellement, il était facile d’interpréter sa pensée matinale.