Serge Sadoul vit dans la grande banlieue est, loin des pollutions de la capitale, que poussent jusqu’ici les vents dominants. Pour une fois, je ne maudis rien de ces injustices géographiques et sociales. Je voudrais même que les vents s’acharnent et le gavent de particules fines jusqu’à ce qu’il en étouffe. Nous roulons vers chez lui. Gary et Mat ont voulu m’accompagner. Anna a dû rentrer retrouver leur petite Suzy. Avant de nous séparer, elle m’a serrée dans ses bras, et m’a murmuré « À ce soir » à l’oreille.