Ma vie jusque-là n’avait été qu’une lente errance d’un bout à l’autre d’un couloir gris le long duquel j’avais ouvert et refermé quelques portes : première communion, dépucelage, mort d’un père métallo abruti de boulot, le bac et la fuite au beau milieu de ma deuxième année de DEUG de lettres.