Quand je suis arrivé en France, j'ai lu le poème de Voltaire sur le désastre de Lisbonne. Je l'ai même appris par cœur :
Direz-vous, en voyant cet amas de victimes :
Dieu s'est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes ?
Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants ?
[...] Parfois, je me dis que c'est ici en 1755, pendant le tremblement de terre, que Dieu est mort.
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