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3.63/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bambari République Centrafricaine , le 12/10/1948
Mort(e) le : 04/04/2018
Biographie :

Biologiste à la retraite, généticien évolutionniste des plantes, il a toujours aimé le fantastique et la SF. Il a écrit des romans dont 2 ont été édités (Le Monde de Fernando, livre premier : « Les Souterriens », et livre second : « Les Hybrides »).



Source : http://www.yozone.fr/
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Gossein rentrait du boulot, imaginant sa soirée : barbecue de slurve sauce folle, et plein de griznufles bien dorées. Le slurve est un légume abondant dans les potagers de Morbak. Il a l’aspect extérieur d’une laitue dont le cœur, un noyau noir et dur, se transforme en mets délicat et subtil une fois cuit. Le griznufle est l’équivalent local de la pomme de terre.
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Sans faire franchement la tête, l’anibulle avait peu apprécié le détachement avec lequel son équipage avait réagi face au problème de Vulcain. Elle sentait, elle anticipait, elle savait que cette nouvelle était mauvaise, comme un signe de déséquilibre, que quelque chose perturbait la belle harmonie de la danse des planètes. Elle n’arrivait pas à s’en désintéresser et le manque d’échanges à ce sujet avec ses équipiers ne lui plaisait pas. « Il s’agit pourtant d’une planète colonisée par des humanos, comme eux, qui n’embêtent personne. Au contraire même, ce voliv, largement utilisé, rend les pensants moins tristes et donc fait du bien à tout le monde ». D’où sa réponse un peu sèche au mécano.
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Florissante 2 était une très jolie planète où régnait, entre les deux tropiques, un climat tempéré doux : la chaleur de l’été n’atteignait jamais la canicule alors qu’il ne gelait que rarement en hiver. Couverte de forêts pleines d’animaux sauvages et domestiqués, de champs de légumes, d’arbres fruitiers et de jardins fleuris toute l’année, son économie reposait pour l’essentiel sur la production minière. Les gigantesques filons de florissantium du continent austral assuraient la richesse et le développement technologique. Ce minerai, unique dans la galaxie connue, entrait comme composant principal de l’alliage avec lequel on construisait l’enveloppe des vaisseaux spatiaux. De gigantesques usines de fabrication, situées en périphérie lointaine des principales villes, tournaient nuit et jour grâce à des robots qui n’avaient même pas exigé de repos hebdomadaire. Ce n’étaient pas des IA, une telle idée ne pouvait pas leur venir.
Les immenses bénéfices du commerce de coques d’astronefs assuraient l’opulence de tous. Ces heureux bénéficiaires représentaient un étrange mélange d’humanos à peau marron, d’origine exogène lointaine, Cible 4 vraisemblablement, attirés par la qualité exceptionnelle de la vie sur Florissante 2, et de Flûtiauds, des mammifères intelligents indigènes faussement qualifiés de tripodes (en fait ils avaient deux jambes et une épaisse queue musclée). Les hybrides entre les deux espèces, quoique possibles, restaient exceptionnels et stériles. Les deux peuples, qui avaient donc conservé leurs différences, s’estimaient réciproquement en s’engueulant occasionnellement, en galactique. Le reste du temps, ils l’occupaient à apprendre, à chercher, à inventer.
Comme sur les autres planètes de classe A, il y avait de nombreuses universités où les meilleurs professeurs de la galaxie postulaient pour obtenir une chaire et les généreux salaires qui allaient avec.
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Gontran Rieu, un grand gaillard aux long cheveux châtains, commençait à s’inquiéter. Cette saleté de moteur venait encore de s’arrêter et son astronef dérivait sur sa lancée entre Lunun et Lunedeu, les deux petites lunes de Cible 7. Heureusement, sauf météorite impromptue, il n’y avait pas de risque de collision. Rien d’autre que son astronef dans le coin.
Heureusement et malheureusement, parce qu’avec un peu plus de trafic, quelqu’un aurait pu entendre son appel à l’aide.
« T’es sûr que tu ne captes vraiment rien dans le secteur ? » demanda-t-il pour la énième fois à son camgek, sans espoir de réponse, juste pour parler.
Créon, le Camégekko mâle qui s’accrochait à son oreille gauche, son père le lui avait offert pour ses quinze éons. Ces bestioles télépathes à la morphologie de lézard se branchent sur le cerveau de leurs propriétaires, et leur permettent de communiquer d’esprit à esprit, traduisant les pensées de l’un en langage pour l’autre.
Sur Triton, l’astéroïde privé où ses parents l’avaient envoyé en pension éducative, avoir un camgek était une obligation. La plupart des autres élèves n’étaient pas humanos, rares étaient ceux qui pouvaient émettre sur des fréquences audibles à Gontran. Tous avaient un camgek pour communiquer avec leurs petits camarades à tentacules, à pseudopodes, à antennes ou à fanons.
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Et l’idée avait germé dans ses strates profondes. Jour l’encyclopédie, ou aux échecs, ou faire tourner les modèles conçus avec Kronstadt ? Oui, pour donner le change. Mais un nouveau projet comme elle les aimait prenait consistance. Des calculs à faire ? Certainement, mais personnels. Des trucs à construire ? Sans que quiconque ne s’en rende compte en la regardant par-dessus. Il fallait la jouer subtile pour arriver à ses fins. Elle avait tout son temps.
Car Gaude avait de la patience. Des milliers et des milliers d’éons d’existence en solitaire loin de tous sur une lune de boue ammoniacale, ça vous forge un certain caractère.
La rencontre d’autres êtres intelligents, capables de lui répondre, avait pu un moment perturber ses certitudes et changer sa manière de voir. Gaude admettait qu’elle en avait même éprouvé un certain plaisir. Celui de la nouveauté. Mais cette période touchait à sa fin. Parce que, malgré tout, on l’avait bel et bien mise en échec. On – ces minuscules petits pensants au cerveau d’une taille ridicule – avait réussi à coincer l’immense Gaude. Elle-même. Mais plus pour longtemps.
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L’immense anibulle creusait un trou de ver vers une lointaine étoile détectable par ses formidables yeux à facettes, y plongeait, en ressortait proche de sa cible avant d’en choisir une autre. Ce déplacement, ce vol ultraluminique était souple et sans cahots. Parfois elle se déplaçait tranquillement dans l’espace quelques heures avant de replonger. « On ne peut pas faire n’importe quoi avec le continuum ! » s’évertuait-elle à répéter. « Je ne vais quand même pas me rencontrer dans le passé ou vous faire débarquer hier. »
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Ce sont donc le professeur, la changeling et leurs camgeks qui voyagèrent avec Belbul de Gandahar à Émeraude, histoire de bien analyser les modifications de motorisation à effectuer sur ce véhicule rebaptisé Rêve Rond Minus. Il manquait à Kronstadt des éléments et du câblage pour finir son bricolage. Il savait où les prélever sur le vaisseau de Gont. Une pause s’imposait donc avant de repartir sauver la galaxie d’un dieu dément.
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-- Il y a toujours des femmes dans les ports.
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