Le soleil se leva. Les montagnes se dessinèrent, les lagunes sortirent de l'ombre. Du haut de sa tour de guet, Juan Cabezon observa les temples, les canaux, la multitude des Indiens dans les embarcations, la foule des guerriers qui s'agglutinaient. Il ne put les compter tant ils étaient nombreux, revêtus de leurs parures et de leurs armes guerrières. Il les vit arriver, conduits par un chevalier-aigle qui courait aussi vite qu'un cheval et dont seule la lance d'Alvaro put arrêter la course.