Eh bien ! cette vie de dix-huit mois a été pour moi une vie de dix-huit ans, j’y ai mis toutes les facultés de mon être, elles ne se sont pas appauvries par leur effusion, elles se sont épuisées dans cette intimité trompeuse où moi seule étais franche. La coupe du bonheur n’est pas vide, monsieur, elle est vidée !… rien ne peut plus la remplir, car elle est brisée. Je suis hors de combat, je n’ai plus d’armes… Après m’être ainsi livrée tout entière, que suis-je ? le rebut d’une fête