L’olympienne Elena connaissait, elle aussi, quelques émotions, soulevées par son unique passion : la musique. Pour tout ce qui concernait ses matinées musicales, elle éprouvait hésitations, timidité, craintes, soucis, impatiences, bref, toute la gamme des sentiments. Même lorsque tout était au point, les soucis ne manquaient pas : le virtuose X, de passage à Bucarest, accepterait-il de jouer chez elle, avant le concert public ? La musique de Saint-Saëns serait-elle mieux exécutée qu’à l’Athénée ? La partition de Debussy était-elle vraiment celle jouée dans la salle Érard ?.
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