On approchait de la fin septembre et les hôtels en ville avaient fermés, lieux voués à une frivolité absurde régnant sur des vies creuses et apeurées, où des pantins fourbus venaient jouer leur pantomimes d'été. On avait rangé les marionnettes, encore maculées de leurs sourires peinturlurées et de leurs dernières expressions, au point qu'il restait moins de cent personnes sur place. A nouveau, les bâtiments grotesques à la façade en stuc du front de mer avaient la permission de se livrer au vent ravageur. "l'Océan de la nuit" p. 310.