En 2000, Al Gore, alors vice-président des États-unis, et réputé grand défenseur de la nature, déclarait au président Bill Clinton (sentence fatidique qui pourtant résume bien la situation) : « Le minimum [d’actions, de dépenses, d’investissements...] scientifiquement nécessaire pour combattre le réchauffement de la planète dépasse largement le maximum politiquement faisable pour ne pas perdre les prochaines élections.