De la naissance à la puberté, tout le système glandulaire est réglé de telle façon qu’il y a fabrication de protéine en excédent par rapport à la destruction des protéines du corps. Pendant la phase de la vie adulte, un équilibre s’établit entre la destruction et la refabrication, sous l’influence d’hormones mâles, femelles, cortico-surrénaliennes. A la ménopause, où se produit une bascule hormonale entre glandes surrénales, thyroïde et glandes sexuelles, au détriment des protéines, il faut alors une alimentation surprotéinée.
La prise de poids qui s’effectue à partir de la ménopause est une prise de graisse ; il y a moins de muscles et aussi moins de trame protéique des os, sur lesquels les sels minéraux se déposent mal.
Que l’on suive un traitement hormonal ou non, à la ménopause, une suralimentation protéique est indispensable.
Pour beaucoup de femmes, l’ablation de l’utérus reste une catastrophe. Cet organe représente pour elle ― à tort ― toute leur féminité, et l’opération retentit beaucoup plus sur leur psychisme que sur leur organisme. Pour une grande part, la libido est une réaction cérébrale (« Je n’éprouverai plus rien »), disent-elles. Si un peu de psychologie suffit pour expliquer à une femme de cinquante ans ou plus qu’elle restera « comme avant », il est difficile de convaincre les femmes jeunes que l’hystérectomie n’est pas la mort de toute vie sexuelle, qu’elle ne nuit en rien aux rapports sexuels ni à l’état psychologique, qu’elle n’aura pas d’influence sur leurs réactions. L’utérus ne joue aucun rôle dans la jouissance.
Je soigne actuellement une femme de cinquante-quatre ans qui a, sans pilule, des règles tout à fait normales. Elle est physiquement très jeune, elle ne paraît vraiment pas, sur le plan hormonal, glandulaire, circulatoire son âge ; elle a physiologiquement, celui qu’elle assume. […] Il n’y a pas de raison de fixer arbitrairement une date à partir de laquelle on considère qu’on est jeune ou vieux. Tout est dans la tête si l’on peut dire.
De la naissance à la puberté, tout le système glandulaire est réglé de telle façon qu’il y a fabrication de protéine en excédent par rapport à la destruction des protéines du corps. Pendant la phase de la vie adulte, un équilibre s’établit entre la destruction et la refabrication, sous l’influence d’hormones mâles, femelles, cortico-surrénaliennes. A la ménopause, où se produit une bascule hormonale entre glandes surrénales, thyroïde et glandes sexuelles, au détriment des protéines, il faut alors une alimentation surprotéinée.
La prise de poids qui s’effectue à partir de la ménopause est une prise de graisse ; il y a moins de muscles et aussi moins de trame protéique des os, sur lesquels les sels minéraux se déposent mal.
Que l’on suive un traitement hormonal ou non, à la ménopause, une suralimentation protéique est indispensable.
Les hormones qu’est-ce que c’est ? Des produits chimiques « relais » élaborés par des cellules spécifiques et transportés par le sang vers des « organes cibles », qu’ils stimulent ou entretiennent. Hormone vient du grec qui signifie exciter.