En 2008 encore, le Livre blanc français sur la défense et la sécurité nationale estimait que, dans l’ordre des menaces, le risque sanitaire lié à une pandémie venait juste après les attentats terroristes et les attaques informatiques. Selon ce Livre blanc, l’apparition d’une « pandémie massive à forte létalité était plausible […] et une telle crise était de nature à remettre en cause le fonctionnement normal de la vie nationale et des institutions ». Ce risque élevé est mentionné à nouveau dans le Livre blanc de 2013.