AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hugo Drillski (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Noir, c'est noir

Extrêmement décevant.



Valentina, jeune, jolie, en couple avec un gros beauf raciste, s’ennuie. Elle veut, elle va réaliser ses fantasmes de grands noirs bien montés.



Le pitch était indéniablement alléchant. Ce qui m’a fait choisir ce livre d’ailleurs. On nous promettait en plus une satire sociale. Chez un éditeur nommé Tabou, dans la collection Vertiges ? Des moments intenses en perspective, mâtinés d’un peu de réflexion nous attendent alors ?

Que nenni. Le moment le plus excitant du bouquin, c’est la couverture. Et je parle au sens propre. Les deux trois moments érotiques du roman sont à peine évoqués, expédiés. On nous colle du « sans interdit », du style hardcore, du vitriol dans la quatrième de couv et on se retrouve avec Martine chez les africains.

Quant au portrait de la société contemporaine, un florilège de maximes, pensées et comportements racistes primaires (de la part des personnages, l’auteur les met en avant pour les dénoncer, et vu la façon dont il les expose, on se doute qu’il ne les partage pas) au ras des pâquerettes. Ce n’est pas avec le contenu de ce bouquin qu’on pourra soutenir une thèse sur la sociologie du racisme.



Pour moi, mais chacun pourra se faire son opinion s’il le souhaite, le seul intérêt de ce roman, c’est qu’il se lit vite.

Oui, je serais incapable d’en faire autant, je ne suis pas écrivain, mais en tant que lecteur, j’ai malgré tout quelques exigences, et ici, on est loin, très loin du compte.

Désolé pour l’éventuelle susceptibilité de l’auteur.
Commenter  J’apprécie          7811
Noir, c'est noir

Comment ne pas être plus déçue entre une couverture ravageuse et une quatrième de couverture très alléchante !



Valentina est en couple depuis plusieurs années avec Vincent, addict aux jeux vidéos et totalement raciste, et s'ennuie royalement avec lui. Elle décide de retrouver un appétit sexuel en se tournant vers des hommes noirs qui ont la réputation d'être bien montés.



L'histoire est plutôt basée sur des faits de société que sur le vrai intérêt de tromper son mari avec d'autres hommes. On y retrouve la mise en avant des homosexuels, du racisme, du niveau social mais absolument rien concernant les moments érotiques.

Quand l'auteur vient à ces moments que nous attendons au fil des pages, il y coupe court sans rien en dévoiler. C'est à se demander s'il a une libido ou s'il est plutôt du genre frustré.

Très clairement la femme recherche du plaisir mais il ne souhaite pas en dévoiler ses actes.

Humainement parlant j'ai trouvé la suite assez ignoble surtout après l'événement touchant Vincent.



A mon sens, il ressort de tout cela que la femme est juste mauvaise. Donc bonne à tromper et surtout sans coeur vers la fin de l'histoire. Sans parler de la saturation du racisme qui au bout d'un moment devient assez agaçante.

Le seul point positif c'est qu'il se lit très vite et heureusement.



Je remercie tout de même Babelio et les éditions Tabou pour la découverte de ce livre. Une belle couverture qui malheureusement n'en reflète pas suffisamment le contenu.
Lien : https://fantasydaniella.word..
Commenter  J’apprécie          231
Fourreurs nés

une agréable découverte
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Fourreurs nés

Le lecteur suivra un pauvre hère vingtenaire dont le job consiste à regarder des vidéos pornos et à en rédiger le résumé (activité que l’auteur semble bien connaître) et son pote (Harold) encore plus loser que lui. Jusque là rien de transcendant. Mais c’est sans compter, d’une part, la délicieuse Cécile qui fréquentera le narrateur et s’adaptera à son esprit malade ; et d’autre part ce brave Harold qui prend conscience de la taille de sa bite et de l’utilisation qu’il peut en faire. Sauf que ça dérape pour les deux compères : tandis que Cécile accepte (et prend l’initiative) des pratiques toujours plus avilissantes, Grosse Queue s’empiffre de pilules non validées par l’agence sanitaire européenne et glisse vers la prostitution – la scène de l’anniversaire d’une vioque est à se pisser dessus.
Lien : http://www.quandletigrelit.f..
Commenter  J’apprécie          30
Noir, c'est noir

Malheureusement, mon avis ne va pas être plus sympathique que les autres. Je n'ai pas du tout adhéré à ce roman.

Au vu de la maison d'édition, de la couverture et de la motion "pour un public averti", je m'attendais à un roman érotique et c'est pas du tout le cas. Il n'y a pas de scènes érotiques. Le peu de scènes qui pourraient être considéré comme telles sont expédiés, ellipsés, juste un peu évoqués.

Les personnages sont tous plus détestables les uns que les autres. Et même ceux qui auraient pu remonter le niveau se révèlent décevant. Alors oui, c'est une satire sociale, donc c'est logique de montrer des personnages quelque peu clichés (là, on est au summum quand même), mais mettre quelques personnages sympathiques, qui remettront en question le comportement des personnages principaux auraient été intéressants et auraient pu se faire les porte voix de l'auteur. Mais là, même le gars qui a l'air de trouver la personnage principale ridicule couche avec elle dès qu'il se retrouve seul avec elle et qu'elle montre un peu de peau. Ca arrive un peu comme un cheveu sur la langue, ça m'a agacé. Seuls les collègues du mari remettent en question son comportement mais rien du côté de la femme. C'est un couple toxique, il y a même une question de violence conjugale, mais c'est survolé. On développe pas du tout cette scène.

Une satire sociale dénonce des actes, des mœurs,... qui sont révoltants au moins pour l'auteur. Vu les personnages, on comprend bien que l'auteur ne partage pas le racisme et la vision des relations de ses personnages, mais il ne les remets pas vraiment en cause, en question. Il n'apporte pas de débats. Il n'y a aucune remise une question du comportement de la personnage principale par qui que ce soit. C'est juste plein de clichés. Le seul bon point du livre est qu'il est facile et rapide à lire. je suis extrêmement déçue.

Commenter  J’apprécie          10
Fourreurs nés

C’est très répétitif et rapidement lassant. L’intrigue est quasi-inexistante et ce n’est malheureusement pas le style qui peut sauver ce récit auquel je peine à trouver la moindre qualité.
Commenter  J’apprécie          10
Fourreurs nés

Le moins que l'on puisse dire est que je ne suis pas habitué à ce genre de lectures, d'autant plus que la couverture (particulièrement vulgaire, nous ne le cachons pas) ne rend pas au hommage au récit.



À travers son anti-héros paumé, Fourreurs nés nous balance des extraits de la vie de tout les jours ; parfois drôles, touchants ou sensuels, mais toujours justes.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hugo Drillski (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1724 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}