Extrêmement décevant.
Valentina, jeune, jolie, en couple avec un gros beauf raciste, s'ennuie. Elle veut, elle va réaliser ses fantasmes de grands noirs bien montés.
Le pitch était indéniablement alléchant. Ce qui m'a fait choisir ce livre d'ailleurs. On nous promettait en plus une satire sociale. Chez un éditeur nommé Tabou, dans la collection Vertiges ? Des moments intenses en perspective, mâtinés d'un peu de réflexion nous attendent alors ?
Que nenni. le moment le plus excitant du bouquin, c'est la couverture. Et je parle au sens propre. Les deux trois moments érotiques du roman sont à peine évoqués, expédiés. On nous colle du « sans interdit », du style hardcore, du vitriol dans la quatrième de couv et on se retrouve avec Martine chez les africains.
Quant au portrait de la société contemporaine, un florilège de maximes, pensées et comportements racistes primaires (de la part des personnages, l'auteur les met en avant pour les dénoncer, et vu la façon dont il les expose, on se doute qu'il ne les partage pas) au ras des pâquerettes. Ce n'est pas avec le contenu de ce bouquin qu'on pourra soutenir une thèse sur la sociologie du racisme.
Pour moi, mais chacun pourra se faire son opinion s'il le souhaite, le seul intérêt de ce roman, c'est qu'il se lit vite.
Oui, je serais incapable d'en faire autant, je ne suis pas écrivain, mais en tant que lecteur, j'ai malgré tout quelques exigences, et ici, on est loin, très loin du compte.
Désolé pour l'éventuelle susceptibilité de l'auteur.
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Malheureusement, mon avis ne va pas être plus sympathique que les autres. Je n'ai pas du tout adhéré à ce roman.
Au vu de la maison d'édition, de la couverture et de la motion "pour un public averti", je m'attendais à un roman érotique et c'est pas du tout le cas. Il n'y a pas de scènes érotiques. le peu de scènes qui pourraient être considéré comme telles sont expédiés, ellipsés, juste un peu évoqués.
Les personnages sont tous plus détestables les uns que les autres. Et même ceux qui auraient pu remonter le niveau se révèlent décevant. Alors oui, c'est une satire sociale, donc c'est logique de montrer des personnages quelque peu clichés (là, on est au summum quand même), mais mettre quelques personnages sympathiques, qui remettront en question le comportement des personnages principaux auraient été intéressants et auraient pu se faire les porte voix de l'auteur. Mais là, même le gars qui a l'air de trouver la personnage principale ridicule couche avec elle dès qu'il se retrouve seul avec elle et qu'elle montre un peu de peau. Ca arrive un peu comme un cheveu sur la langue, ça m'a agacé. Seuls les collègues du mari remettent en question son comportement mais rien du côté de la femme. C'est un couple toxique, il y a même une question de violence conjugale, mais c'est survolé. On développe pas du tout cette scène.
Une satire sociale dénonce des actes, des moeurs,... qui sont révoltants au moins pour l'auteur. Vu les personnages, on comprend bien que l'auteur ne partage pas le racisme et la vision des relations de ses personnages, mais il ne les remets pas vraiment en cause, en question. Il n'apporte pas de débats. Il n'y a aucune remise une question du comportement de la personnage principale par qui que ce soit. C'est juste plein de clichés. le seul bon point du livre est qu'il est facile et rapide à lire. je suis extrêmement déçue.
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Ainsi emballée, elle devenait invincible. Personne ne pouvait lui résister. Dans cet accoutrement elle aurait largement pu trouver une issue favorable au conflit israélo-palestinien.
Valentina trottinait avec douleur, elle boitait ; Shabani l’avait démontée.