Tendre ou dure, fervente ou lascive, la mer a toujours un vague arrière-goût de sel et de larmes et parfois son ressac fait-il jusqu’à l’estran et son feston d’algues sèches et de débris comme un incessant sanglot, ravalé à grand-peine.
Peut-être la mer se borne-t-elle à nous raconter de tristes et lentes histoires qui ont l’inconstance de l’espoir et l’indulgence de l’amnésie. Il arrive alors que le ciel et la mer, la mort et la nuit ne fassent qu’un – et les vivants avec. (p. 23.)