les ailleurs qui font rêver sont d'abord des espaces intérieurs qui n'attendent que d'être habités.
Nous construisons, lentement, patiemment, pierre par pierre, d’impulsions en hésitations, de doutes en certitudes, d’aveuglements en intuitions. Puis vient l’heure de réussir, de se réjouir : l’heure de conclure. Et voilà que ce qui devait être un jeu d’enfant ne l’est plus. Voix secrètes, voix intimes — espoirs, appréhensions, scénarios appris ou reçus en héritage — qui se dressent et se mêlent de la partie à l’heure des dénouements.
Douze soliloques, douze adresses.Des couples, surtout.Mais peut-être pas seulement.Fragments de paroles.Violences ordinaires du manque.L’ensemble ferait penser à un oratorio.