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4.16/5 (sur 20097 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Francisco , le 12/01/1876
Mort(e) à : Glen Allen, Californie , le 22/11/1916
Biographie :

Jack London, né John Griffith Chaney, est un écrivain, auteur de romans et nouvelles d'aventures, de récits autobiographiques et d'essais.

Sa mère, Flora Wellman, abandonnée par son amant qui ne voulait pas d'enfant, tente de se suicider. Quelques mois après, elle épouse John London, un veuf, père de deux enfants. Plus tard, pour le distinguer de ce père, on appellera l'enfant Jack. Flora est spirite et donne des leçons de piano. Jack exerce de nombreux petits boulots, tels pilleur d’huîtres, travaille dans la patrouille de pêche, fréquente les voyous du port d’Oakland, découvre l’alcool.

En 1893, Jack s’embarque comme matelot sur la goélette "Sophie Sutherland" pour aller chasser le phoque au large des côtes du Japon. Ce voyage lui inspirera son premier récit, "Un typhon au large du Japon", couronné par le prix de la rédaction du San Francisco Morning Call. Ensuite, il suit les vagabonds le long des voies de chemin de fer et participe à la marche des chômeurs sur Washington. Il est emprisonné à Niagara Falls pour vagabondage. C’est à cette période qu’il adhère au parti socialiste.

En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike. Il attrape le scorbut et est rapatrié en 1898. Ses expériences alimentent son inspiration. Il publie sa première nouvelle sur le Grand Nord, "À la santé de l'homme sur la piste" (1899). Le recueil "Le fils du loup" (1900) est un succès. Il se marie et sera le père de deux filles.

En 1902, il part pour Londres et publie une enquête sociologique des taudis de l’East End, intitulée "Le Peuple de l’Abîme". L’année suivante, il publie son célèbre "L'Appel de la forêt" (The Call of the Wild, 1903), qui connaît un succès foudroyant, vendu à six millions d’exemplaires. En 1904, "Croc-Blanc" (White Fang) est publié et connaît un lui aussi un grand succès.

En 1907, il se fait construire un bateau, le "Snark", et entame un tour du monde qui prend fin en Australie, où il doit se faire soigner pour des maladies tropicales. Il écrit "Martin Eden" (1909), roman d'inspiration autobiographique et considéré comme son chef-d'œuvre.
En 1909, il est de retour en Californie et entreprend par la suite, un voyage autour du Cap Horn. En 1911, il publie "Le Mexicain". En 1913, il publie des mémoires, "John Barleycorn, le Cabaret de la dernière chance" où il raconte sa lutte contre l'alcoolisme.

Devenu riche et célèbre, il meurt à l’âge de quarante ans.
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Source : www.arte.tv
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"En jouant, en écrivant Molière & Cie" paru aux Editions du Seuil « le quatre centième anniversaire de la naissance de Molière a donné lieu à quantité de publications, de représentations, de manifestations diverses pendant un an. J'ai rédigé des préfaces et des notes personnelles, répondu à des journalistes, joué Orgon dans Tartuffe et repris deux mises en scène des Fourberies de Scapin et du Bourgeois gentilhomme. J'appartiens à la Comédie-Française dont Molière est le saint patron, l'emblème et l'apanage. Ma fréquentation de l'oeuvre s'est finalement à peine intensifiée cette année-là en regard des années précédentes, mais la publicité générale que produit une commémoration m'a fait réfléchir, a suscité des questions dont ce livre est le résultat, la collection, le prolongement. Il est fait aussi et surtout du goût, de l'appétit, du besoin presque buccal que j'ai de Molière. » Denis PodalydèsDenis Podalydès est sociétaire de la Comédie- Française depuis 2000. Il a mis en scène une quinzaine de pièces, parmi lesquelles "Cyrano de Bergerac" (cinq Molières en 2007, dont celui de metteur en scène). Également acteur au cinéma, il lit et enregistre régulièrement des oeuvres littéraires : Proust, Céline, Diderot, Jack London (Grand Prix du livre audio La Plume de Paon pour "Martin Eden" en 2020). Il est l'auteur de "Scènes de la vie d'acteur" (Seuil, 2006), "Voix off" (Mercure de France, Prix Femina essai 2008), "La Peur Matamore" (Seuil/Archimbaud, 2010) et de l'Album Shakespeare (La Pléiade, 2016). Rencontre animée par Simon Daireaux

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Citations et extraits (2517) Voir plus Ajouter une citation
Avant, je ne savais pas que la beauté avait un sens. Je l’acceptais comme telle, comme une réalité sans rime ni raison. J’étais dans l’ignorance. A présent, je sais, ou plus exactement, je commence à savoir. Cette herbe me paraît beaucoup plus belle maintenant que je sais pourquoi elle est herbe, par quelle alchimie du soleil, de la pluie et de la terre elle est devenue ce qu’elle est.
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La mort ne faisait pas souffrir. C'était la vie, cette atroce sensation d'étouffement : c'était le dernier coup que devait lui porter la vie. Ses mains et ses pieds, dans un dernier sursaut de volonté, se mirent à battre, à faire bouillonner l'eau, faiblement, spasmodiquement. Mais malgré ses efforts désespérés, il ne pourrait jamais plus remonter ; il était trop bas, trop loin. Il flottait languissement, bercé par un flot de visions très douces. Des couleurs, une radieuse lumière l'enveloppaient, le baignaient, le pénétraient. Qu'était-ce ? On aurait dit un phare. Mais non, c'était dans son cerveau, cette éblouissante lumière blanche. Elle brillait de plus en plus resplendissante. Il y eut un long grondement, et il lui sembla glisser sur une interminable pente. Et, tout au fond, il sombra dans la nuit. Ca, il le sut encore : il avait sombré dans la nuit. Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir.
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Un jour viendra où les hommes, moins occupés des besoins de leur vie matérielle, réapprendront à lire.
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Non seulement John Thornton lui avait sauvé la vie - c'était peu de chose en regard du bienfait quotidien qu'il recevait de lui - mais cet homme comprenait l'âme canine, il traitait ses chiens comme s'ils eussent été ses propres enfants, leur donnait une portion de son coeur.
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Dans la profondeur de la forêt résonnait un appel, et chaque fois qu'il l'entendait, mystérieusement excitant et attirant, il se sentait forcé de tourner le dos au feu et à la terre battue qui l'entourait, et de plonger au coeur de cette forêt toujours plus avant, il ne savait où ni pourquoi ; il ne se posait pas la question mais l'appel résonnait impérieusement dans la profondeur des bois.
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Jack London
Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l'horizon.

(" Martin Eden")
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Jack London
Quand on est mort, on est mort et c'est pour longtemps.
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Quelle que fût cependant sa force physique et morale, Croc-Blanc souffrait d'une faiblesse de caractère insurmontable. Il ne pouvait supporter de voir rire de lui. Le rire humain était à son idée une chose haïssable. Qu'il plût aux dieux de rire entre eux au sujet de n'importe quoi, peu lui souciait. Mais si le rire se tournait de son côté, s'il sentait qu'il en devenait l'objet, alors il entrait dans une effroyable rage. Calme et digne en sa sombre gravité l'instant d'avant, il en était métamorphosé. On l'outrageait, pensait-il, et la folie frénétique qui s'emparait de lui durait des heures entières.
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Vous avez remarqué son regard si dur ? Personne n’a pris soin d’elle. Elle s’est élevée comme elle a pu, et une jeune fille qui n’a qu’elle pour se défendre ne peut avoir un regard doux, gentil, comme... comme le vôtre, par exemple.
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Il y a une patience dans la vie sauvage — obstinée, inlassable, pendant d'interminables heures, l'araignée dans sa toile, le serpent dans ses anneaux, la panthère en embuscade ; cette patience est tout particulièrement celle de la vie quand elle chasse la nourriture qui la fait vivre.

Chapitre VII : L'appel retentit.
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