AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Oufa , le 01/07/1983
Biographie :

Igor Saveliev - Игорь Савельев - est un auteur russe, né à Oufa en 1983. Il est également journaliste, critique littéraire et critique de cinéma.

Il a été diplômé du département de philologie de l' Université d'État de Bashkir en 2005 et du département de littérature et de folklore russes en 2008.

Il est membre de l'Union des écrivains de la République du Bachkortostan (depuis 2014), de l'Union des écrivains de Moscou (depuis 2014).

Depuis 2012, il est rédacteur en chef du quotidien du Festival international du film de Moscou.

Il vit à Moscou.

Source : wikipedia.ru
Ajouter des informations
Bibliographie de Igor Saveliev   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Je n’ai jamais eu de chance avec les signes bénéfiques. Un soir, j’étais sur un balcon. À rêvasser sans doute. Tout à coup, je vois du coin de l’œil une étoile qui tombe vers le sol. Je me suis mis à chercher désespérément un vœu à faire. Mes idées se bousculaient. Et pendant ce temps-là, l’étoile est passée devant moi avant d’aller s’écraser dans l’herbe. Tu vois ça ? C’était un mégot que quelqu’un venait de lancer d’un étage supérieur…
Commenter  J’apprécie          250
Je me suis laissé dire que seule notre jeunesse nous offre des rêves lumineux et hauts en couleurs. En est-il vraiment ainsi ? Je l’ignore. Simplement, à l’âge adulte, quand on croule sous les langes – bon, pas forcément des langes : il peut s’agir des carnets de note d’adolescents, quand ton supérieur est obtus et que le soir à la maison les scènes se succèdent, quand tu te traînes à grand-peine jusqu’à ton lit avec la perspective d’en bondir à sept heures en maudissant ton réveil. Es-tu seulement capable de faire des rêves ? Biologiquement, oui, sans doute.
Avec ça, dans la vieillesse, quand on oublie jusqu’au nom d’Alzheimer et que le monde réel s’éloigne de vous comme la cosse d’une légumineuse, très souvent la seule chose qui reste à l’individu, ce sont les rêves de son jeune âge. Ces rêves dans lesquels il vole et observe l’humanité d’en haut – ce qui, à en croire les médecins, lui permet de grandir.
Commenter  J’apprécie          180
Les nuits dans les « haltes » de stoppeurs, c’est tout un poème. On pourrait penser la chose suivante : ceux qui sont là ne sont que de passage, leurs pensées sont déjà loin de cette ville dans laquelle ils ne se sont même pas vraiment arrêtés. Ils viennent de vivre une journée difficile sur la route. Un soleil brûlant, des cabines de camion manquant d’air. Et demain ce sera la même chose, demain il faudra « reprendre les armes ». On pourrait s’attendre à ce que chacun plonge dans son sac de couchage et qu’il profite pleinement de son temps pour dormir. Eh bien non ! Il faut qu’on se mette en rond, qu’on discute ! Les gens qui se rencontrent dans ces « haltes » ont le même regard sur les choses, voient la vie de la même manière. Et au nom de cela, on est prêt à perdre la moitié de la nuit. Et, dans ces circonstances, même une bière amère et éventée peut paraître le comble du délice.!
Commenter  J’apprécie          160
Voici, au pied de l'escalier mécanique, la surveillante dans son nichoir - la mémé de service. Elle parle au téléphone, le téléphone d'ébonite noir des années quarante, avec son cordon grossier. Comme c'est bizarre qu'on ne remplace pas ces appareils, et comme c'est merveilleux ! On peut s'imaginer que la surveillante est en communication avec les années quarante. Et quand on montre Poutine ou les autres à la télévision, leurs bureaux sont encombrés d'appareils téléphoniques blancs, à disque, comme dans les années soixante-dix. (Les journalistes, fort rares, qui posent des questions à ce sujet s'entendent répondre qu'ils sont remplis d'électronique contemporaine.) Merveilleux aussi.
Commenter  J’apprécie          50
Mais moi je me fous de Moscou! C'est n'importe où que je veux aller. Juste le plus loin possible de chez moi, pour fuir toutes ces trognes -excuse-moi l'expression. Je ne peux voir personne! Il me faut des lieux nouveaux dans lesquels je ne m'attarderai pas. Et surtout, des gens qui ne seront que de hasard. Qu'ils apparaissent pour disparaître tout de suite. Mais qu'ils ne restent pas à côté! Je me soigne par la solitude...
Commenter  J’apprécie          20
Seigneur, mais pourquoi est elle là? Qu'est-elle venue chercher? Seule, seule dans une ville étrangère et hostile. Toujours seule, toujours en train de fuir, de se fuir elle-même.
Assise sur le banc, Nastia pleur amèrement, et elle a l'impression d'être seule dans l'immensité de l'univers
Commenter  J’apprécie          20
Mais moi je me fous de Moscou ! C'est n'importe où que je veux aller. Juste le plus loin possible de chez moi, pour fuir toutes ces trognes-excuse moi l'expression. Je ne veux voir personne ! Il me faut des lieux nouveaux dans lesquels je ne m'attarderais pas. Et surtout des gens qui ne seront que de hasard. Qu'ils apparaissent pour disparaitre tout de suite. Mais qu'ils ne restent pas à côté ! Je me soigne par la solitude : essaie de le comprendre ; et ce n'est que sur la route que je peux être vraiment seule. Les chauffeurs n'entrent pas en ligne de compte: ils me prennent et me déposent quelque part et nous sommes destinés à ne jamais nous revoir. Pour le reste... Personne n'a rien à faire de qui je suis ni d'où je viens. Liberté et solitude. Oui, c'est ce dont j'ai besoin aujourd'hui. De rien d'autre
Commenter  J’apprécie          00
Tout s'était effondré depuis l'époque où les parents d'Igor, comme tous les intellectuels qui se respectaient à l'époque de la pérestroïka, étaient abonnés à Novy Mir et à Znamia. Maintenant, il ignore s'il en reste encore quelque chose quelque part. C'est comme dans les thrillers américains - à l'écran apparaît un avion ou un bateau, tout est noir autour, personne sur les radars, et le héros aux commandes ne croit même pas trop qu'il trouvera encore des vivants.
Commenter  J’apprécie          00
C'est bien vrai qu'il n'y a d'élite que là où il y a de la plèbe. Mais quand tout l'avion est en classe affaire.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Igor Saveliev (10)Voir plus

Quiz Voir plus

7 questions sur l'Attaque des Titans

Quelle partie du corps d'un titan doit être transpercée pour causer sa mort ?

Sa gorge
Son coeur
Son oeil
Sa nuque

7 questions
172 lecteurs ont répondu
Thème : Hajime IsayamaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}