Je suis en métamorphose. Mon corps, j'en suis maintenant certaine, se prépare à l'amour. Mon coeur aussi. Il se réveille et semble tout content de se lever. Après avoir réalisé qu'un certain Bûcheron Aux Yeux Noirs Pétillants me troublait de façon imprévue, je me suis abandonnée à un état léthargique proche de celui d'une chenille dans son cocon. Comme une chrysalide se préparant à éclore, repliée. Consacrant toutes mes énergies à cette transformation. Il faut se rappeler que ma mémoire érotique est enfouie sous plusieurs couches de peines d'amour.
(...) Je pense un peu trop à mon goût au Bûcheron. J'ai tellement appris à le décoder. Je vais donc oser le laisser entrer, d'abord dans mes pensées, et, qui sait, avec un peu de chance un jour, indécemment ailleurs.
Sous le rire, des éclairs de tendresse pour sa mère, son frère et sa soer, une affection inconditionnelle pour ses enfants, la tristesse entourant sa difficile relation avec son père, un comte roumain aux états d'âme épiques, décédé alors qu'Iléana et son amie Jo entretenaient leur correspondance.