J'écrivais parfois mon désarroi sur l'ordinateur de ma cousine, mais dès que je finissais, j'effaçais tout. Si je n'avais as été au camp d'été pour les écrivains, il y avait sûrement une raison. L'univers devait me trouver mauvaise. Aussi n'ai-je jamais enregistré mes écrits. Je les posais puis les effaçais dans l'heure. Je me sentais tout de suite mieux. La partie de moi qui doutait disparaissait, celle qui était faible également.