...ayant enfin remis en ordre les letrres de mon prénom, IRENE, etplus jamais RIENE, je peux enfin confondre ma mémoire et celle de mon père. Et par -delà, celle de toute notre lignée.
J'ai pu le critiquer, mais je n'ai pas souvenir de m'être disputée avec lui.Et chaque fois qu'on s'est retrouvés, il n'y eut pas beaucoup de mots mais la même joie.
L'espace de quelques secondes, nous avons partagé, lui et moi, une confiance proche de l'enfance, absolue, rayonnante. De celles qui font avancer, quoiqu'il arrive. De celles qui triomphent du rien.