Comme on a hâte d'aimer quand on est jeune ! Comme on a peur d'attendre ! Comme on se presse de faire son choix, d'infléchir sa vie dans telle ou telle direction ! On reproche à l'existence cette part de fatalité sur laquelle nous ne pouvons rien. Au contraire, elle est trop docile, malléable ; elle prend trop facilement, sinon la forme, du moins la caricature de nos désirs...