Irene Noguer

MINES DE SEL DE WIELICZKA
OÙ : à quelques kilomètres de Cracovie (Pologne).
PANORAMA : ce site sur neuf niveaux contient plus de 300 kilomètres de galeries et 3 000 chambres.
RAISON DE LA CONSTRUCTION : mines de sel (13e siècle). Aujourd’hui, l’exploitation minière a cessé, et le lieu est devenu une attraction touristique. Un parcours de 3,5 kilomètres a été conçu et permet de visiter plusieurs galeries de sel, des chapelles et des lacs.

LA CHAPELLE DE SAINTE KINGA
Cette immense chapelle de 1 000 mètres carrés
et d’une hauteur de 12 mètres a été bâtie en
l’honneur de sainte Kinga, la patronne des mineurs
de sel. Comme l’acoustique y est excellente, l’église
accueille des messes, mais aussi des concerts.

LA MINE, COMME AVANT
Tout au long du parcours
touristique, des reconstitutions
permettent de voir le dur
travail qu’effectuaient
les mineurs d’antan.

EN PLANCHE À VOILE SUR LES LACS
En 2004, le médaillé olympique polonais
Mateusz Kusznierewicz a fait de la planche
à voile sur le lac le plus profond du parcours
touristique : 9 mètres de profondeur,
à 140 mètres sous le niveau de la mer.

PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO
En 1978, le site a été inscrit au patrimoine
mondial de l’UNESCO. Il reçoit plus
de 800 000 visiteurs chaque année.

LACS
Il est impossible de se noyer dans
les lacs qui se trouvent à l’intérieur
de la mine. Ils sont tellement salés
(plus que la mer Morte !) qu’on y flotte.

STATUE GRANDEUR
NATURE DE JEAN-PAUL II
À SAINTE KINGA
À l’intérieur des mines,
tout est sculpté dans
le sel. C’est aussi
le cas de la statue
du pape Jean-Paul II.

JURONG
OÙ : la cité-État de Singapour.
PANORAMA : des gratte-ciel à la surface, et un sous-sol qui pourrait
devenir très profond.
RAISON DE LA CONSTRUCTION : Singapour ne possède qu’un très petit
territoire, mais sa population est de plus en plus nombreuse. Comme il n’y
a plus de place pour de nouveaux édifices, on étudie la possibilité de créer
une ville souterraine.
LE DÉFI : des milliers de personnes conçoivent cette ville sous la ville.
Elles souhaitent que tous les services s’y trouvent pour que ses futurs
habitants ne s’ennuient pas de la surface. Il est encore trop tôt pour
savoir si elles atteindront leur but.

OÙ : le désert australien.
PANORAMA : en surface, on ne voit que des cheminées
de ventilation entourées du désert. Tout se passe sous terre !
RAISON DE LA CONSTRUCTION : se protéger des températures
extrêmes (la chaleur en été et le froid en hiver).
PARTICULARITÉS : Coober Pedy est la capitale mondiale
de la production d’opale, une pierre semi-précieuse.
Les gens vivent dans les galeries qui servaient autrefois
à l’exploitation minière.

RÉSIDENCES PRIVÉES
Les habitants de cette ville peuvent tout
faire sans sortir : travailler, magasiner,
jouer au casino, assister à la messe...
Il y a même un hôtel pour que les touristes
puissent expérimenter la sensation
de vivre sous terre.

NEW YORK
OÙ : Manhattan, New York (É.-U.).
PANORAMA : d’énormes gratte-ciel illuminés de néons, comme dans les films. Et sous terre, les constructions sont tout aussi imposantes.
RAISON DE LA CONSTRUCTION : dans cette grande ville, le tourbillon
humain (citoyens, gens d’affaires, touristes et autres) est incessant.
Le métro, le train, la voiture et le traversier sont les moyens de transport
les plus utilisés, et c’est en grande partie pour eux qu’on a creusé
le sous-sol de la ville.

LA GARE
GRAND CENTRAL TERMINAL
Si tu te rends à New York en train un jour,
il est fort probable que tu passes par
cette immense gare qui accueille plus de
273 millions de visiteurs chaque année.

ENTRÉES IMPORTANTES
Plusieurs entrées de la ville souterraine sont
maintenant fermées, mais la plus connue,
celle au sud de la place Tiananmen,
demeure ouverte.

PORTES EN BÉTON
Dixia Cheng a été imaginée comme
une solution en cas d’urgence nationale.
La population devait y être totalement
en sécurité. C’est pourquoi on a installé
des portes étanches dans des lieux
stratégiques de la ville.

VILLE DÉSERTE : aujourd’hui, Dixia Cheng
est abandonnée, à l’exception de quelques
endroits – un entrepôt dans le sous-sol
d’une usine, une auberge pour petits
budgets, une salle de réception, un théâtre.

UNE PROTECTION CONTRE LES INVASIONS
On peut voir de grosses pierres rondes à certains endroits stratégiques des tunnels. Devines-tu à quoi elles servaient ? Pendant les invasions, elles permettaient de bloquer l’accès à la ville souterraine et empêchaient les ennemis d’entrer.

RIVIÈRE SOUTERRAINE
Une chose est sûre, les habitants de Derinkuyu
étaient très intelligents ! Ils ont choisi cet emplacement
en sachant qu’une rivière passait sous leur ville.
Ils étaient si bien protégés que la seule chose que
leurs ennemis pouvaient faire pour les affaiblir était
de contaminer l'eau de cette rivière.

OÙ : Québec (Canada).
RAISON DE LA CONSTRUCTION : se protéger des températures extrêmes de l’hiver, qui peuvent descendre sous les -20 °C.
PARTICULARITÉS : Montréal a le plus grand complexe souterrain du monde. Il compte 32 kilomètres de galeries, qui relient plus de 1 600 commerces et services : des hôtels, des banques, des restaurants, des bureaux, des galeries d’art, des musées, des boutiques, des stations de train et de métro, des cinémas, et même une bibliothèque. Jusqu’en 2004, on l’appelait « ville souterraine » ; on utilise maintenant le nom RESO (inspiré du mot réseau).

UN TUNNEL VERS KAYMAKLI
Il paraît qu’un tunnel relie Derinkuyu
à Kaymakli, une autre ville souterraine
de la Cappadoce. C’était un moyen
de fuir en cas de danger extrême.

DERINKUYU
OÙ : Cappadoce (Turquie).
SOUS TERRE : les galeries semblent infinies ! On peut visiter huit étages souterrains, mais on estime
qu’il pourrait y en avoir jusqu’à 10 de plus.
RAISON DE LA CONSTRUCTION : la ville servait de refuge contre les ennemis. Elle est donc équipée
de cuisines, de puits, d’une église, de maison

La ville de Chefchaouen est connue sous le nom de "ville bleue", car ses maisons sont peintes dans toutes les nuances de bleu imaginables : bleu ciel, indigo, cobalt, turquoise...

DIXIA CHENG
OÙ : Pékin (Chine).
ÉPOQUE DE LA CONSTRUCTION : de 1969 à 1979.
NOM : Dixia Cheng signifie « ville souterraine » en chinois.
RAISON DE LA CONSTRUCTION : en pleine guerre froide avec la Russie,
la Chine a décidé de construire une ville capable de résister à n’importe
quelle attaque nucléaire et d’accueillir toute la population de Pékin.
PARTICULARITÉ : cette ville n’a jamais été habitée !