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Citation de Cielvariable


Le hurlement des sirènes de police était assourdissant. Malgré les efforts de Fabrice pour réconforter Alfie, rien n’apaisait les interminables gémissements du chien. Il avait beau lui caresser les flancs et le derrière des oreilles en lui murmurant que tout allait bien, la pauvre bête n’arrivait pas à se calmer. En ce triste 21 mars, l’angoisse était presque aussi palpable que le nuage de brume qui enveloppait les murs gris du manoir. Cela faisait deux jours qu’Éloise était portée disparue.

Tandis que les policiers examinaient des photos d’elle, Fabrice sentait le remords le ronger jusqu’au plus profond de son être. À cela se mêlait une certitude qui le hantait depuis quelque temps déjà : elle était morte. Le lien métaphysique inexplicable qui existait entre eux depuis toujours semblait rompu. Il ne percevait ni ne ressentait plus l’essence de sa sœur jumelle.
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