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Citation de MagicJoe


On entendait au-dessus le vague murmure des feuilles agitées par le vent. Tout était vert ou jaune. il y avait, dans l'air, autour d'eux, des pépiements, des jacassements et, sur le sol, des stridulations continues, et des ombres, des ombres aussi.
Car Baley prenait surtout conscience de ces ombres. Il y en avait une qui s'étirait devant lui, avec des contours humains, et qui se déplaçait comme lui en une imitation grotesque et horrible. Bien sûr, Baley avait entendu parler des ombres, il n'ignorait pas ce que c'était, en réalité, mais dans la lumière indirecte et tamisée des villes, il n'en avait jamais pris réellement conscience.
Derrière lui, il le savait, se dressait le Soleil de Solaria. Il prenait bien soin de ne pas le regarder, mais il savait qu'il était ici, oh oui. L'espace est vaste, la solitude de l'espace. Pourtant il sentait que l'espace l'attirait à lui. Dans son esprit, il se voyait en train de fouler la surface d'un monde, avec, tout autour de lui, des milliers de kilomètres, et au-dessus de lui... l'immensité de multiples années-lumières.
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