Les soldats gardaient la frontière entre le Vénézuela et le Brésil. D'après la loi, ils devaient aussi protéger les Indiens des abus des colons et des aventuriers, mais dans la pratique ils ne le faisaient pas. Les nouveaux venus occupaient peu à peu la région sans que personne les en empêchât, repoussant les Indiens de plus en plus loin vers les zones inexpugnables, ou les tuant en toute impunité.