Lorsque la rue devenait enfin silencieuse, je m'endormais en écoutant mon cœur battre, je m'endormais dans la peur. Plus tard, aussi étrange que cela puisse paraître, cette peur me manquerait. Elle avait fini par m'être aussi indispensable pour trouver mon sommeil qu'une peluche pour les enfants, ma terreur comme objet transitionnel, qui pourrait imaginer ça?