Elle respire mieux, tout semble aller mieux, elle retrouve son appétit, son regard ne se voile plus que rarement. Elle ne ressemble plus à une noyée, mais garde de son naufrage une trace indélébile, un mélange de tristesse et de résignation, une absence qui se prolonge…
Est-ce que ça a vraiment disparu, s’interroge-t-elle, ou ai-je tout simplement pris l’habitude de la douleur ?